16.09.08 : Le HC Servette démarre pied au gazon
Article paru dans la Tribune de Genève du mardi 16 septembre 2008
HOCKEY SUR TERRE A Richemont, un directeur technique français booste les ambitions.
Deux succès, certes face à des formations de bas tableau, et un nul (0-0) arraché dimanche à Richemont face à Lucerne, l’un des cadors de la catégorie: le HC Servette a entamé la saison pied au plancher. Avec un effectif stable et un directeur technique engagé il y a un mois qui s’implique à tous les niveaux pour "mettre les choses en place" et donner plus d’ampleur au club.
"Notre objectif est de prendre part aux play-off, qui regroupent cette année, les quatre – et non plus les deux – premiers", explique l’entraîneur anglais David Smith, qui a acceuilli deux de ses compatriotes cet été, Ian Roberts (22 ans) et Robert Hemingway (23 ans). Les seuls correctifs apportés au cadre, hormis la promotion de jeunes du club, dont Philippe Seminck (17 ans) ou Sebastian Lugard, qui n’a pas encore fêté son 16e anniversaire, alignés dimanche.
Qualité technique
Outre ces jeunes pousses – d’autres piaffent d’impatience – Smith compte sur des joueurs plus affirmés, dont le gardien français Julien Leblond (30 ans), précieux par son talent et son expérience. "Mon équipe est homogène et l’état d’esprit est excellent. Face à Lucerne, nous avons montré que nous sommes capables de disputer 70 minutes sans faiblir, sans perdre la concentration", estime le coach.
Deux décennies à Caen, deux années en Angleterre, Nicolas Chambet a débarqué à Genève en répondant à une annonce sur Internet! Chargé d’organiser l’école de hockey, de former les entraîneurs et de… donner de la voix lors des matches, le directeur technique livre ses premières impressions: "Les bases sont bonnes, les équipes de jeunes excellentes, mais le club doit devenir plus professionnel pour franchir un cran."
En LNA, le français espère voir Servette accrocher les meilleurs: "Il y a beaucoup de qualités techniques dans cette équipe, les joueurs sont très doués individuellement. Il faut simplement travailler au niveau de la tête, afin qu’ils prennent confiance."
Philippe Roch