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08.02.09 : Premier titre de champion Suisse pour le Servette cette saison

Par un froid matin d’hiver, un regroupement de joyeux p’tits jeunes plein d’entrain attend devant les guichets de la gare. Tiens! mais c’est la deuxième équipe du Servette et il est 6h25 du matin ! On fait le compte. Le Lorenz n’est pas en retard, il ne viendra pas et nous savons pourquoi… Mais :
" – Mais où est Benoît ? (notre gardien), demande un esprit lucide et éveillé.
– Il est malade ! Mais Nico Chambet le remplace… " (Oh la la !)
Ainsi commence la journée du dimanche 8 févier, journée dans laquelle le destin de la deuxième équipe se scellera à Wettingen. Champions, ou pas ? Nous aurons deux matchs à jouer; pas de demi-finale ni de finale car seul le classement compte. Avant de jouer nos matchs, nous avions neuf points d’avance sur tout le monde. De quoi avoir la grosse tête ! Et ça n’a pas loupé. Eh oui, à l’échauffement, on s’amusait, on gambadait… Qu’est ce qu’on s’amuse au hockey!
Maintenant, il est temps de jouer contre HC Steffisburg 3. Au bout de cinq minutes de jeu, paf! Steffisburg marque le premier but. Mais Max rentre soudainement sur le terrain et avec un rugissement qui fit trembler la terre, nous fit revenir au score.
Jusqu’ici, tout est normal : on prend du temps pour se mettre dans le jeu mais on se réveille après. Cependant nous ne jouons pas vraiment notre meilleur hockey. En effet, il y a plein de petites fautes bêtes et pas assez d’efficacité dans le cercle, ce qui permet à l’équipe de Steffisburg de marquer encore deux méchants buts avant la première mi-temps.
A la pause, Matthieu nous expose la cause de la situation, nous donne des indications, des conseils, il nous coach quoi ! Ensuite, un sentiment de renouveau, d’espoir et de farouche détermination illumine les yeux de notre belle équipe lorsque nous reprenons. Ca ne se passera pas comme ca !
En effet, nous n’avons pris qu’un but en deuxième mi-temps et grâce au corner de Thibault, nous avons eu le dernier mot. Résultat : 4-2 pour " ceux-qui-viennent-de-Steffisburg ".
Il ne faut pas rouspéter contre les arbitres, c’est vrai, mais alors là… Ce n’est pas que leur faute malheureusement. Nous rentrons aux vestiaires tout bredouilles, nos grosses têtes dégonflées telles des ballons de baudruche. Quelle ambiance ! Un silence de western règne dans le vestiaire. Mais on est encore premiers euh !
Après une grosse heure, nous voilà en train de nous échauffer mais pas comme pour le match précédent. Concentrés, nous courons, sautons, trottinons à reculons, etc…
Il faut gagner ce match. Si on perd, nous ne sommes plus premiers et c’est fini pour nous, à part si Grasshopper 3 gagne contre Steffisburg. Nous allons jouer contre Basler HC 2, qui est largement à notre portée.
Ah! Grasshopper a gagné ! Tout de façon on s’enfiche car nous DEVONS gagner, histoire de n’être pas venu pour rien.
A la première mi-temps… 1-0 pour l’ennemi. Oh la la mais qu’est ce qu’on fiche ? Moi je dirais manque de concentration et de hargne mais aussi de rapidité de jeu. On joue quand même mieux.
Après la pause, l’ennemi remet une couche; 2-0. On avait pourtant établi une tactique contre les deux seuls vraiment bons joueurs, enfin ! Matthieu ne tient plus. Il est énervé et rentre sur le terrain (certains adversaires se cachèrent les yeux et d’autres partirent en courant…). Comme par magie, la balle entra dans le but de l’ennemi par je ne sais plus qui (désolé) et le score s’établi à 2-1 pour eux. Puis à 3-1 plus tard.
Puis, au grand damne des " Grasshopperiens ", Matthieu, pris d’une folle folie, dribble tout le monde en crachant du feu et des boules de suie et fini son périple en passant la balle à son fidèle écuyer Julien, qui d’une force dantesque tire dans le but endoloris.
Voila, on a eu encore le dernier mot. Score final: 3-2 pour Grasshopper.
Dans le vestiaire, nous faisons un check-point pour nos prochains matchs, et nous utilisons les deux derniers matchs comme leçon et plus jamais ca…
MAIS ON EST LES CHAMPIONS AH AAAAH ! La première place à nous ouh ouh !
Aller c’est grave, mais pas trop car " ce qui compte c’est de… gagner "
Germain Kuszli