Dimanche 26 avril, rendez-vous fixé à midi pour apprécier quelques minutes du « derby servettien » et préparer au mieux notre match, très important pour la suite du championnat, contre Grasshopper Zürich.

Dans la continuité de la belle démonstration défensive réalisée une semaine plus tôt à Lucerne, le coach Nicolas Chambet décide de conserver son onze de départ et d’appliquer la même tactique (4-5-1) pour les vingt premières minutes du match du jour.

Après une dizaine de minutes, bien contrôlées par les Grenat mais sans véritable occasion, tombe le premier corner court du match. Celui-ci est transformé par Rob suite à une subtile combinaison sur la gauche. Servette joue certes de manière défensive mais cette ouverture du score n’est absolument pas déméritée au vue du début de match. Quelques minutes plus tard, sur une action personnelle et un shoot « hors-cadre » de Philou, Raph Bes peut dévier la balle in-extrémis au bon endroit.

On approche de la vingtième minute et comme prévu le changement tactique intervient (de 4-5-1 à 4-4-2) qui plus est avec deux buts d’avance !

Avant la pause, Servette s’offre une nouvelle occasion de but. Après une récupération de balle de Ian qui trouve Rob en tête de cercle, ce dernier conserve la balle quelques (trop) secondes avant de la donner en direction de Bertrand et Laurent (tout deux placés au poteau). Bertrand tente alors dans un mouvement digne d’un super héros en plongeant pour pousser la balle au fond mais celle-ci ne sera finalement même pas cadrée…

Cette fin de mi-temps, ne sera pas des plus belles avec beaucoup de désorganisation au niveau du placement avec comme conséquence des difficultés à construire le jeu et à mettre en place des actions placées. Les Grenat ne paniquent pas pour autant et parviennent à garder leur avance de deux buts jusqu’au coup de sifflet.

Lors de la pause, Nicolas Chambet rappelle à ses joueurs que : « le plus dur reste à faire » lors de cette deuxième mi-temps. A savoir, conserver l’intensité et sa concentration dans le jeu face à une équipe comme Grasshopper qui ne lâche jamais un match.

Malgré cette mise en garde, les zurichois parviendront tout de même à inscrire un but, après une dizaine de minutes dans la seconde période, sur un rebond (très) heureux. Il ne reste donc plus qu’un seul but d’avance aux Grenat et l’obligation d’en inscrire de nouveaux pour éviter de vivre une fin de match incertaine.

Cela sera fait sur corner court (après un premier mal négocié) par l’intermédiaire du shoot direct et ras-terre de Philou. Ce but permet aux servettiens de reprendre instantanément confiance en leur jeu après un début de mi-temps hésitant.

Servette reprend donc ses deux buts d’avance mais le match est encore loin d’être terminé et les zurichois se font de plus en plus pressants. Pour rappel, ils avaient remonté deux buts lors des sept dernières minutes de leur match contre Black-Boys le week-end précédent ! Autrement dit, tout peut encore arriver !

On approche de la fin du match et Bertrand se crée une (énorme) (gigantesque) (monstrueuse) occasion en se présentant seul face au gardien et cette fois, contrairement à la semaine passée, sur son coup droit ! Il déborde le gardien qui s’avance vers lui, arme son shoot et tire… sur le poteau ! Ce ne sera définitivement pas son jour de chance (à Bertrand, pas au gardien), les remplaçants, spectateurs et autres diront même qu’il a la « poisse » ou simplement maudit !

Pas si poissard que cela car quelques minutes plus tard, il peut déborder sur la gauche et adresser un centre parfait à Philou qui peut dévier la balle au fond après une belle « glissade plongeante ». Conséquence, trois buts d’avance pour le Servette qui ne sera ensuite plus inquiété jusqu’au terme du match qui se termine sur le score de 4-1.

Nicolas Ferreira