Le but d’aujourd’hui, après le premier tour: améliorer, travailler, vérifier, travailler. C’était important de garder une place dans les quatre premiers et d’améliorer ce qui n’avait pas été bon. Malheureusement, Philou ne pouvait toujours pas jouer, mais il est quand même venu (merci beaucoup à toi). Par contre Grégoire était lui de retour.

A cause d’un changement d’horaire, les hommes du Servette HC arrivaient déjà deux heures et demi avant le premier match à Olten. Ce temps libre donnait à Pierre la possibilité de rappeler à l’équipe, lors d’un énergique briefing, ce qui avait manqué la semaine dernière pour gagner, ce que nous avons discuté et travaillé cette semaine: le caractère. "Il faut bosser pour son copain, surtout s’il fait un erreur, parce que nous faisons tous des erreurs", un extrait très important, ou du moins ce dont je me souvenais 😉

Après cette réunion d’équipe c’était clair qu’on n’allait plus répéter les fautes d’avant. Les Servettiens s’échauffaient concentrés et montraient aux adversaires de Wettingen qu’aujourd’hui les Romands (oui, il y a aussi deux Suisse-Allemands et un Belge) sont invincibles. Chez Genève il n’y avait qu’un changement, Matt jouait en défense (on ne le voit pas souvent autant derrière mais heureusement pour lui, il reste encore proche d’un but ;-)…)

Le match commençait tout de suite et les deux équipes n’avaient pas la politesse de faire une erreur pour offrir un avantage à l’adversaire. C’est suite à une carte jaune sévère pour Gaël que les Grenat (oui, on jouait en bleu…) devaient jouer à quatre, mais au lieu de se cacher, ils continuaient à attaquer et Pascal avait l’énergie d’entrer dans le cercle, le gardien pouvait sauver son shot, mais Dimitri en profitait et marquait le 1-0.

Ensuite, le jeu se développait à un combat des défenses. Les Romands (et autres) savent bien garder leur feuille blanche, mais malheureusement, ne savent pas marquer (même avec un carton jaune, aussi sévère, pour B. Messerli de Rotweiss Wettingen). Tous les joueurs de l’équipe aidaient à garder ce petit avantage et ne permettaient que de rares occasions. La fin logique était une victoire, pas brillante, mais méritée. C’est le caractère que le coach demandait.

Au deuxième match, contre Grasshopper Zürich, il fallait montrer qu’on avait grandi et aller chercher de nouveau trois points. Comme Rotweiss Wettingen, GC ne nous offrait rien au début, et c’était après 5 minutes que Laurent pouvait marquer, suite à une construction de jeu idéale, exactement comme le coach nous avait proposé avant le match.

Après quelques minutes les Zurichois changeaient leur opinion de ne pas faire de cadeaux (peut-être nous étions gentils…) et le banc commençait à parler avec l’arbitre, qui donnait un carton vert au capitaine, qui, pas encore satisfait, continuait à discuter jusqu’au carton jaune. Les Grenat se disaient qu’il fallait décider le match maintenant. Comme au hockey sur glace ils installaient un power-play, mais la balle n’arrivait jamais au but et les Zurichois arrivaient presque à marquer un lucky punch.

La deuxième mi-temps était encore plus serrée et tout le monde donnait beaucoup d’énergie dedans. Quelques minutes avant la fin l’adversaire obtenait un pénalty, parce qu’un corner ne pouvait être bloqué que sur la ligne avec la jambe de Dimitri. Laurent "Durex" sauvait le premier essai, mais il fallait le refaire (le gardien bougeait trop tôt). Alors notre grand Belge se mettait de nouveau sur la ligne et le tireur (probablement impressionné par Durex) mettait la balle au-dessus du but. C’était juste après que Pascal pouvait délivrer le Servette avec son premier but du jour.

Pour résumer les Genevois (plus autres) ont fait ce qu’il fallait: se battre, se concentrer et avoir envie de gagner. Par contre, c’est possible de se rendre la vie plus facile, en marquant plus de buts. Mais : avec trois buts et six points, je me sens beaucoup mieux qu’avec six buts et trois points.

Wanja Bärlocher