U17 – La rentrée des classes
Pour mes études, j’ai décidé de rester 2 jours en Allemagne…
Il était 8 heures du matin, lorsque je suis parti faire mon jogging matinal. Après une bonne douche et un bon déjeuner à l’allemande, c’était l’heure d’aller en cours. Ma première heure commençait à 10 heures, avec le prof principale. Le premier contact très chaleureux, le prof peut-être trop gentil. La boulette était peut-être de trop ce matin. Il sévit, et, voulant montrer qui était le prof me réprima une deuxième fois en cinq minutes. Ne voulant pas me laisser faire, j’ai essayé d’agir dans son dos. Il n’a pas apprécié. Troisième réprimande. J’ai compris la leçon. Je commençai donc à travailler, et deux minutes avant la cloche, je fus récompensé. Il me complimenta. Cela m’encouragea à continuer. Je redoublai donc d’effort et après que la cloche a sonné, j’ai été le voir à son bureau, pour lui montrer ce qu’était un francophone. Je sortis de la classe, content, mais pas entièrement satisfait. La victoire attendra (3-3) !
Je me dirige vers la salle de gym. En rentrant j’entre-aperçois le prof. Je pars me changer, et, bien décidé à prouver ma force, je suis allé à sa rencontre. Le début du cours se passe bien, j’appris qu’il (le prof) venait de Munich et qu’il n’aimait pas le bordeau, préférant le vieux rosé (que, entre parenthèse, je déteste). Ensuite, j’appris avec horreur que l’on allait faire de la musculation toute l’année… On débute le cours. Il soulève, pousse, tire tranquillement sur ses bras musclés. Moi, je résistais, pliant mais ne lâchant pas. Mais ce qui devait arriver, arriva… Il ajouta vingt kilos. Je lâchai prise. C’est alors que je suis pris d’une soudaine énergie. Le prof était resté perplexe. Ne voulant pas se laisser faire, il rajouta encore des kilos et poussa encore plus fort. C’est à ce moment précis que la cloche retenti. Le prof, désespéré, m’appela à son bureau, je refusai. Deuxième prof se demandant comment le pouvoir lui à échappé (2-1). Ensuite la pause.
Pendant cette dernière, je me suis préparé à tenir l’heure suivante avec le prof de philo qui venait de Nürnberg (et l’accent qui va avec). Une fois la pause finie je me mis en route pour retrouver la salle de classe. Je n’arrivais pas à me concentrer. J’ai bien essayé de répondre le plus souvent possible, que des réponses fausses. Le prof bien gentil tenta bien de poser des questions de plus en plus faciles, ça ne voulait pas ! Et puis le prof, désespéré, m’appela à son bureau pour demander ce que je faisais là. Je profitai de l’occasion pour sortir une réplique que notre prof de l’année passée nous avait demandé d’apprendre (1-1). La première journée se termine sur ce cours et je rentrai chez moi sans une trop grosse déception.
Le jour d’après, j’étais libéré les deux premières heures. J’ai donc commencé mon jogging deux heures plus tard. Arrivé un peu fatigué de la veille, j’eus la joie de voir que le prof n’était pas là. C’est seulement après 10 minutes que le prof arriva. Un petit jeunot qui venait de sortir de l’académie. Plein de confiance, je ne lui laissais aucun répit en l’assaillant de questions. Il a réussi à se débrouiller presque tout le temps, sauf à un instant, beaucoup trop bien placée où il n’a rien pu faire. C’est au moment où je l’attendais le moins qu’il répliqua. Moins confiant, la suite de son cours ne sera que du remplissage (sur une page blanche, hein ! je ne vais pas commencer à remplir mes cours avec du gribouillage). Enfin bref, un cours sans intérêt (1-1).
Je venais d’entrer en classe. Le prof, d’une couleur verte, se présenta. Il avait un nom impossible (TuS Obermenzing). J’ai dû mettre trois bonnes minutes à m’en remettre. Ensuite, j’ai bien essayé de le harceler, il ne m’écoutait même plus. J’ai donc décidé d’aller le voir directement à son bureau. Une autre réplique apprise par cœur plus tard, il faisait déjà moins le malin. N’étant pas rassasié, je continuai de plus belle, mais rien n’y fit (1-1). C’était déjà le retour à Genève.
Chouette petit week-end de hockey (oui je vous ai menti, ce n’était pas le retour des classes finalement), avec beaucoup de plaisir et plein d’enseignement pour la saison qui se profile.
Benoit Wyss-Chodat (écrit pendant une de ces ci-nombreuses journées au Bout-du-Monde !)
Les résultats en « clair », pour tout ceux qui ne vont plus à l’école depuis bien longtemps :
SHC – HC Ludwigsburg (le prof principal) : 3-3
SHC – Rot-Weiss München (le prof de gym) : 1-2
SHC – HG Nürnberg (le prof de philo): 1-1
SHC – HC Ludwigsburg (U15) (le remplaçant) : 1-1
SHC – TuS Obermenzing (le martien) : 1-1
SHC – Rot-Weiss München (le prof de gym) : 1-2
SHC – HG Nürnberg (le prof de philo): 1-1
SHC – HC Ludwigsburg (U15) (le remplaçant) : 1-1
SHC – TuS Obermenzing (le martien) : 1-1