
Une défaite pas si déméritante
Après une première rencontre de championnat synonyme de victoire contre le Stade Lausanne, le week-end du 18-19 continuait à être riche en beaux moments de hockey.
Le jour du Seigneur, le stade de Richemont, un remake de la fameuse finale 2020-2021, toutes les étoiles semblaient alignées pour une rencontre d’anthologie entre le Servette Hockey Club et le Rotweiss Wettingen.
Le premier quart temps commença par une grosse pression argovienne sur les lignes servetiennes. Malgré la difficulté à faire circuler la balle, les Grenat commencèrent à tâter le terrain des balles longues touchant directement les attaquants. Le manque de réussite grenat ne permit pas de faire reculer le bloc adverse. Profitant de sa rapidité en contre-attaque, Rotweiss amena plusieurs fois le surnombre dans le cercle adverse.
Les choses s’équilibrèrent un peu avec le passage au 2ème quart-temps. Plus de réalisme grenat, une bonne présence défensive, mais rien qui empêcha l’adversaire du jour à ouvrir la marque sur corner-court.
Après la pause, tout semblait possible pour les locaux. Les occasions étaient là, les consignes verbalisées, la concentration au rendez-vous. Ces premières se firent plus nombreuses avec un bloc servettien se montrant menaçant, mais malheureusement peu réaliste une fois dans le cercle.
Avec toute cette énergie donnée en attaque, les brèches étaient inévitables et le but rouge-blanc inéluctable. Refusant de baisser les bras, les locaux redoublèrent d’efforts mais rien n’y fit. Un penalty-stroke permit à Rotweiss de marquer son 3ème et dernier but alors que Gaël Wyss-Chodat trouva le fond des filets. En vain.
La rencontre se termina sur un score de 3 à 1 en faveur des champions suisses en titre.
Cette défaite pour les Grenat n’en est pas moins encourageante quant au niveau de jeu montré. L’intensité était au rendez-vous, l’énergie et la concentration aussi. Peut-être était-ce la sérénité qu’il manquait, ou simplement un défenseur de plus pour éviter le surnombre adverse.
Julien Schnellmann
Photo : Christian Wyss-Chodat