
C’est l’histoire d’un Belge à Olten…
Olten, déjà, il faut y aller. Le rendez-vous est fixé à la gare à 11h. Dès mon arrivée, je peux lire la déception sur le visage du Grand Percepteur. En effet, celui-ci, nostalgique de l’époque où Christophe faisait encore partie de l’équipe, n’eut aucun retard à consigner.
Le train s’élance et déjà les premiers groupes de jeux de cartes excluant les étrangers voient le jour. Je décide donc de regarder sur mon téléphone (Natel…) la distance nous séparant d’Olten et convertit rapidement cela en minute de batterie restantes. (Netflix combat très bien la solitude). Suite à cela, je repense à mes 16 ans… et à mon bon vieux Nokia 3310 qui tenait trois jours… voire quatre si je ne jouais pas trop à Snake (référence réservée aux 30+).
Après deux heures de trajet, nous arrivons à destination… enfin presque. En guise d’échauffement, nous entamons une marche de 25 minutes se terminant par une petite côte fort sympathique me rappelant au passage pourquoi je ne suis pas un grand fan des balades en montagne.
A ce moment de mon billet vous devez vous dire : « C’est super intéressant ta vie et tes anecdotes de voyage qui transpirent la joie de vivre mais, parle-nous du match ! »
J’allais justement y venir. Cependant, au risque de vous décevoir, rien de bien nouveau par rapport aux matchs de préparation ou à l’année passée si ce n’est le score… plutôt sévère au vu de la physionomie du match.
Pour faire court, Olten profite de deux erreurs individuelles de notre part pour rapidement prendre l’avantage au score (2-0) sans réellement dominer les débats. Nous peinons à trouver les chemins du but et parvenons finalement à marquer… Après avoir encaissé deux autres goals (4-1). Le dernier but d’Olten ne changera rien et scellera définitivement la rencontre (5-1).
Un résultat certes décevant mais duquel on peut tirer énormément de positif. On retiendra notamment le magnifique double-poteau de Clément ou la résistance extrême de Pascal venu à bout des 70 minutes de jeu !
Olten, il faut aussi en revenir. Après 20 minutes de marche sous le soleil (ça valait le coup de prendre une douche), nous atteignons la gare. Le marchand turc de viande de rats fait le bonheur de la majorité des Grenat. Un plaisir abondamment partagé avec les autres joueurs de l’équipe assis aux places alentours lors de la dégustation.
Enfin, quand je vous dis assis… je saute une étape ! La joie de prendre le train le dimanche soir, c’est aussi de trouver dans le wagon (bondé) sous l’étiquette « Réservé Servette HC », nos (vos) valeureux militaires célèbrant leur retour à la caserne en organisant une petite fête à base de bières tièdes de mauvaise qualité et de blagues rendant hommage à Jean-Marie Bigard.
Bref, vous allez me trouver noir et déprimant mais en réalité… quand le Belge râle… ça montre juste qu’il est en bonne santé et qu’il a passé une très bonne journée !
On ajuste quelques détails à l’entraînement et on vous donne rendez-vous à Richemont le week-end prochain pour notre première victoire !
Nils de Keyser