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15 ans de participation au mouvement junior du Servette HC

15 ans de participation au mouvement junior du Servette HC
15 ans, ça se fête et nous incite à un moment de réflexion: que s’est-il passé ? Comment « ça » s’est construit ? Nous nous réjouissons de partager avec vous nos souvenirs de cette expérience passionnante.
  • Pourquoi le hockey sur gazon?
    Tout d’abord pourquoi le hockey sur gazon ? Qu’est-ce qui nous tient à cœur dans ce sport et à quoi spécifiquement avons nous accordé autant d’attention et de temps ?
    Le hockey sur gazon tel que nous le concevons et tel qu’il est pratiqué aujourd’hui a des aspects intéressants à plusieurs égards. Son jeu, techniquement redoutable et déroutant, offre maintes occasions pour lancer des défis de tous genres, athlétiques et sportifs entre autres. Ensuite, son esprit d’équipe permet d’explorer quantités de rencontres: de soi à soi et de soi aux autres. Puis encore, ce sport est parmi les rares qui permettent de vivre le défi sportif en même temps qu’une scolarité et une vie de famille et de loisirs normales. Les 15 ans de recul nous permettent d’affirmer ceci en nous basant sur l’observation de quantité de jeunes.
    La naissance du mouvement juniors du Servette tel qu’il existe aujourd’hui a débuté quand nos enfants Dimitri et Matthieu Gisin et Niels Bourquin ont eu l’âge de pratiquer un sport. Quel sport ? Celui pratiqué par leurs parents… C’est ainsi que lors d’une soirée entre amis a été lancé l’idée de mettre sur pied un encadrement permettant aux enfants de découvrir, puis de pratiquer ce sport si peu connu en Suisse.
    Le fait que nous ayons participé à cette aventure dès ses débuts, tout d’abord en tant que parents, puis en tant que moniteurs, coachs, membres de divers comités, nous a permis de pouvoir nous représenter sa construction étape par étape.
    C’est ainsi que nous avons sans cesse tenté d’adapter et de remodeler la structure du mouvement. Car en 15 ans, nos enfants se sont transformés de petits en jeunes adultes qui nous ont clairement fait comprendre qu’un jeune de 11 ans n’a pas les mêmes besoins qu’un petit de 5 ans… lâchez-nous les baskets !! (avec semelles à profil et tenue de chevilles adaptée, bien entendu).
    Les parents sont importants à chaque étape mais leur rôle varie selon l’âge de leurs enfants, cependant la santé du club dépend étroitement de leur disponibilité (cet aspect est développé dans la 3ème partie de ce texte).
    Les diverses facettes du hockey sur gazon
    Pour nous, cela a été passionnant de voir comment les enfants et les jeunes vivent puis intègrent la maîtrise de ce sport si complexe. Nous attachons une grande attention à offrir une qualité d’entraînement qui s’accorde au développement spécifique et à l’âge des enfants. Ainsi, le contenu et l’intensité des entraînements varie selon les catégories : juniors E à A, de 5 à 19 ans.
    Parmi tant d’autres occasions, le hockey sur gazon présente une opportunité intéressante à l’enfant d’expérimenter, puis d’organiser ce monde qui l’entoure. Il tient à la main une canne qui va permettre à son « clan » de maîtriser son espace vital. L’enfant vit ceci avec passion, tout comme l’adulte qu’il sera plus tard. C’est pourquoi les notions de « clan » puis de « territoire d’espace vital » méritent toute notre attention. Nous encourageons nos juniors à affirmer leur combativité, cependant nous sanctionnons les attitudes, soit de dénigrement (moqueries, insultes) soit d’agressivité (attaque verbale ou gestuelle). Nous distinguons clairement la différence entre affirmation et agressivité.
    L’affirmation s’obtient à travers le travail constant des :
  • compétences corporelles: condition physique, puis maîtrise du jeu spécifique au hockey sur gazon.
  • compétences intellectuelles, cognitives: bonne compréhension des règles du jeu, puis de la stratégie proposée par les coachs.
  • compétences émotives: apprendre à se situer en tant qu’un individu au sein d’un groupe, savoir gagner et perdre ensemble, apprendre à se soutenir mutuellement en période de crise (soit personnelle, soit d’équipe).
  • Ces différents niveaux de compétences sont intimement imbriqués. Et c’est précisément le rôle du club de garantir un programme sportif équilibré. Cet équilibre nous tient à cœur et nous inspire cette grande attention et disponibilité des 15 dernières années.
    Hockey sur Gazon : un sport de compétition ou un sport pour tous ?
    Le baron de Coubertin, fondateur des Jeux Olympiques modernes, avait coutume de dire que « l’important c’est de participer ». A l’époque, les JO étaient réservés aux vrais amateurs, pas question de gagner de l’argent, même pas de dédommagement. Aujourd’hui, la seule chose qui semble importante est de gagner. A notre niveau, au Servette hockey sur gazon, nous sommes confrontés à la même tension: jouer pour jouer ou jouer pour gagner ? Quand nous avons commencé il y a 15 ans, nous n’étions pas très au clair là-dessus. Une autre question nous taraudait: comment les enfants géreraient-ils l’envie de gagner avec le fait qu’on leur fournit une arme redoutable entre les mains: un gros bâton bien dur, la canne de hockey ? Les réponses n’ont pas tardé, les enfants ont spontanément montré : 1) on joue pour gagner (sinon c’est pas drôle), 2) on a une peur bleue de faire mal à l’adversaire avec ce drôle de bâton.
    Reprenons en développant le deuxième point. Nous avons souvent constaté que si un enfant heurte par maladresse un camarade de jeu, par exemple d’un coup de crosse dans les tibias, celui qui a tapé pleure au moins autant que l’enfant qui a reçu le coup ! Le fautif est généralement tellement malheureux qu’il n’y a pas besoin de le sermoner. En fait, le deuxième problème évoqué ci-dessus n’existait que dans nos têtes d’adultes. En 15 ans nous n’avons eu à déplorer qu’un nombre extrêmement faible d’accidents, quelques points de suture, deux poignets. Très peu en comparaison avec pratiquement n’importe quelle autre activité. Il semble que la canne de hockey oblige les joueurs à mieux se contrôler ce qui, en fin de compte, est un facteur apaisant bien plus qu’une arme.
    Revenons à la question principale et à la réponse apportée spontanément par les enfants : on joue pour gagner, mais on s’entraîne pour s’amuser. C’est une jolie formule qui contient plusieurs vérités :
  • On joue pour gagner car c’est le but du jeu. Cela nous amène à la question de la gestion du stress associé à cet objectif, à l’apprentissage du « droit de gagner » (ce n’est pas méchant de prendre la balle à l’adversaire, même si c’est un copain) et à celui de « défaite » (ce n’est pas grave de perdre, nous pouvons respecter plus fort que nous et apprendre à progresser). Il ne faut ni nier le besoin d’un peu de stress, ni nier les inévitables échecs: ensemble on en tire profit pour se fortifier.
  • Le but d’une activité telle que le hockey sur gazon est de s’amuser, d’avoir du (des) plaisir(s).
  • De ces deux « vérités » découlent deux considérations importantes. D’une part, l’apprentissage « victoire/défaite » et le plaisir de jouer sont bien meilleurs dans un sport d’équipe amateur. D’autre part, tous n’ont pas les mêmes objectifs concernant la « victoire/défaite » ni les mêmes envies et disponibilités concernant le jeu. Heureusement, il y a de la place pour tout le monde. Sur le terrain il y a des arrières et des avants. Par exemple, un enfant-observateur s’épanouira comme joueur arrière, un fonceur comme joueur avant. Mais laissons cela aux spécialistes. Les entraîneurs apprendront aux jeunes que dans un sport de stratégie comme le hockey sur gazon, il y a beaucoup plus de nuances que cela. Hors du terrain également, il y a toute une organisation, un point abordé dans la troisième partie de cet article.
    Une équipe, comment ça marche ?
    Les équipes sont encadrées par :
  • les entraîneurs, responsables des entraînements
  • des coachs, responsables de l’organisation et la stratégie des matchs
  • les teams managers, responsables de transmettre les informations concernant les entraînements, matchs et autres activités qui touchent au hockey.
  • Ce rôle de leader est essentiel au bon fonctionnement du groupe. Chez les enfants nous avons souvent remarqué la spontanéité face à la hiérarchie. Inutile de dire « vous êtes tous égaux », car ce n’est pas vrai et les enfants le savent bien. C’est un sujet qu’on peut et qu’il faut aborder avec eux de façon très ouverte et directe: c’est la réalité !
    Le choix du capitaine est essentiel et les adultes entourant l’équipe doivent s’impliquer dans ce choix. Il y a des leaders « locomotives » capables de tirer leurs copains quand cela va mal, et il y a les leaders « hippopotames » capables d’écraser les meilleures volontés de l’équipe.
    Il arrive évidemment fréquemment que plusieurs joueurs puissent postuler à ce titre de leader, les jeunes auront alors tendance à lutter l’un contre l’autre plutôt qu’ensemble contre l’adversaire. Situation délicate, surtout si les parents s’en mêlent ! Le mieux est d’en parler très ouvertement avec toute l’équipe. L’expérience montre qu’avec le temps, les « frères ennemis » deviennent les meilleurs copains du monde.
    Un autre point central est l’esprit d’équipe. Gagner ensemble, perdre ensemble, s’entraîner ensemble. Et savoir aider celui qui a perdu la balle ou qui « pète les plombs » momentanément pendant son adolescence, savoir réciproquement que les copains se soutiennent le cas échéant. L’équipe est une réelle richesse pour la vie. On se réunit toujours avant un match, avec le coach; le match commence dans la tête bien avant le premier coup de sifflet. Et on se retrouve toujours tout de suite après le match, celui-ci ne s’arrête pas complètement au dernier coup de sifflet: il faut encore ensemble digérer les émotions et profiter d’enrichir notre expérience.
    Les longs déplacements en train constituent de façon inattendue une aide à la construction d’équipe. Initialement, ce choix était surtout motivé par la tranquillité des parents qui n’aiment pas savoir leurs enfants sur la route. Mais aujourd’hui nous pouvons ajouter à cet argument celui qui nous a été rapporté par les joueurs: c’est dans le train qu’on a le temps de parler, de « déconner ensemble », bref de se faire de vrais amis.
    Sport ou école, quelle priorité?
    Un dernier point concerne la tension « sport de compétition – études ». Souvent nous avons entendu des parents dire « mon enfant ne peut pas participer car il doit travailler pour l’école ». En tant que parents nous sommes parfaitement d’accord que l’école est prioritaire. Par contre, toute notre expérience montre qu’il n’y a aucune contradiction entre des objectifs sportifs au niveau du hockey sur gazon et des études. Nous pensons que bien au contraire, le hockey est une aide pour les études. Il y a l’émulation, il y a aussi qu’au hockey comme à l’école, la difficulté ne doit pas nous arrêter, mais au contraire être perçue comme une motivation. D’ailleurs, la grande majorité des joueurs de la première équipe du Servette sont étudiants et n’ont pas eu de problèmes scolaires sérieux. Nous voyons les plus grands juniors assumer avec une maîtrise rare la gestion de leurs objectifs scolaires, sportifs et sociaux (copains/copines). Franchement, nous ne sommes pas certains que ces jeunes auraient appris à gérer avec succès leurs nombreux objectifs sans l’expérience de ce type de situation et de stress durant leur carrière de junior.
    En fin de compte, la question n’est pas « sport pour tous versus compétition », mais « donner versus recevoir »: chacun doit donner et chacun doit recevoir quelque chose. Par exemple, les plus doués reçoivent des opportunités supplémentaires de jouer à haut niveau (LNA, sélections nationales) et doivent aider les autres à progresser lors de tournois et d’entraînements. On retrouve cet esprit dans la Charte à laquelle se sont engagés tous les joueurs de première et deuxième équipes du Servette.
    On retrouve cet esprit également dans notre conception de championnat officiel et de tournoi : la participation à un championnat se fait sur convocation de l’entraîneur afin que les meilleurs puissent jouer avec ambition, par contre les tournois sont ouverts à tous, les plus expérimentés soutenant les débutants. Et cela se poursuit également dans chaque tournoi et chaque match: il y a des moments spécifiquement importants où on exigera particulièrement beaucoup des plus doués.
    Hockey sur Gazon : un sport amateur, un encadrement sérieux
    Nous avons utilisé les mots AMATEUR et SERIEUX et pour cause!
    Le hockey est un sport amateur qui demande un encadrement et du sérieux pour être pratiqué à tous les niveaux. Rappelons que tous les entraîneurs-coachs et team managers sont des bénévoles.
    Nous remarquons que si un enfant ou un jeune va aux entraînements régulièrement, il est content de constater ses progrès. Il sent qu’il manie mieux sa canne, qu’il contrôle bien sa balle, qu’il a de plus en plus de force dans les bras, que ses démarrages s’améliorent, qu’il progresse dans la course. Ceci, grâce à l’organisation des entraînements donnés par d’anciens brillants hockeyeurs et hockeyeuses. Par la suite, nous avons constaté que la venue d’un bon entraîneur pour la préparation athlétique et l’endurance a permis aux jeunes d’obtenir une grande satisfaction dans leurs résultats sportifs.
    N’oublions pas que tous ces adultes bénévoles sont toujours et encore motivés à passer le flambeau de leur connaissance aux plus jeunes. Ils ne comptent pas le temps qu’ils donnent aux juniors et au club. De cela découle l’extrême importance du soutien des parents à la participation régulière de leurs enfants et de coups de main spontanés donnés au bord du terrain.
    Et les parents dans tout ça?
    Nous réalisons l’importance du soutien de la part des parents envers leur enfant. Le junior se sent tellement plus pris au sérieux vis-à-vis de son équipe, quand ses parents ont assisté aux matchs, aux tournois, aux entraînements. C’est gratifiant pour lui de pouvoir leur expliquer la formation de son équipe, comment il a su arrêter la balle sur la ligne, subtiliser la balle en finesse, faire la passe de but ou marquer un but. Le rôle des parents est primordial, il doit soutenir son enfant quand ça n’a pas marché comme il l’espérait. Perdre un match n’est pas grave, mais avoir le sentiment de perdre l’admiration de ses parents est catastrophique.
    Deux fois par année, les plus petits défient leurs parents sur le terrain pour des matchs "parents-enfants". Les parents, tout comme les enfants, s’en souviennent pendant de longues années! Car l’adulte non hockeyeur se retrouve sur le terrain avec une canne à la main, court à droite, à gauche et doit passer la balle ou la prendre. A la fin du match, il réalise combien son enfant est doué!
    Les adolescents sont souvent gênés par la présence de leurs parents au bord du terrain. Pourtant leur soutien reste très important pour l’ado, son équipe et son club! Même si les jeunes disent le contraire! Ce qu’ils n’aiment pas, c’est recevoir des critiques ou ne pas avoir l’autorisation de rester avec les copains après le match. Pour eux, c’est un moment où ils refont le match, parlent de leur vie d’ado. Pour nous parents, ce n’est pas très facile car nous voyons tout ce qui reste à faire à la maison, les devoirs, la chambre à ranger! Mais ils ont encore besoin de nous, nos jeunes, par exemple: pour laver les maillots de l’équipe, pour les accompagner (présence d’un adulte lors des déplacements en train), les conduire, tenir la buvette, et même leur remonter le moral! Le contact avec l’entraîneur et le coach est le signe que nous désirons connaître le comportement des adultes qui les entourent, que nous sommes prêts à les aider à assumer leur engagement, entre autre d’être régulier à l’entraînement et de ne pas lâcher l’équipe en cours d’année. Chacun a des périodes de doutes et de faiblesses, de ras-le-bol. Et c’est surtout à ces moments là qu’il est important que les jeunes ne se coupent pas de leurs copains/copines.
    Team manager
    Au début, Mireille était la team manager des juniors, puis d’autres personnes sont venues la seconder. Actuellement nous sommes sept parents à tenir ce rôle.
    Pas besoin d’avoir un diplôme, il faut tout simplement prendre un moment pour connaître le coach de l’équipe de son enfant. Le coach informe le team manager de la date du tournoi, du lieu, des enfants et arbitres à qui envoyer la convocation. Ensuite il faut trouver les horaires des trains, parfois réserver les billets de train; écrire la convocation et l’envoyer à tous les enfants et personnes concernées. Souvent le/la team manager se retrouve être le seul adulte dans l’entourage direct de l’équipe. Cela provient du fait que beaucoup d’entraîneurs/coachs sont encore eux-même junior. Cela a l’avantage de bien resserrer les liens dans le club, mais exige parfois de la part du team manager un peu plus d’initiatives. Il n’est pas rare que ce soit au team manager adulte de rappeler au coach qu’il y a un tournoi à organiser !
    Depuis le début, nous nous sommes également rendus compte de l’importance d’un parent présent régulièrement aux entraînements pour accueillir les parents des nouveaux participants. Cette personne leur explique le fonctionnement du club, le nombre de joueurs de l’âge de leur enfant, le prix de la cotisation et à quoi elle sert.
    Les anciens et les nouveaux parents disent s’être sentis accueillis et avoir reçu des réponses à leurs questions.
    Représentation du mouvement junior au sein du comité et de l’AGHGa
    Les décisions importantes concernant la vie du club se prennent au comité, c’est pourquoi le mouvement y est représenté depuis toujours, d’une part par des responsables du mouvement junior, d’autre part par un ou plusieurs représentants des parents. Le comité se réuni sept à huit fois par année.
    Le rôle des responsables du mouvement junior est de transmettre au comité tout ce qui se vit dans les différentes catégories, de l’inscription des équipes au matériel, de problèmes d’horaire aux difficultés rencontrées avec des juniors. Les cotisations, achats de matériel, frais de déplacements sont des sujets régulièrement abordés lors des séances du comité.
    La participation d’un ou deux parents est importante afin d’assurer une bonne communication avec l’ensemble des parents. Il est également vital pour le comité de pouvoir compter sur des coups de main ponctuels, par exemple pour l’organisation de tournois ou lors de l’expédition du journal du club. Les remarques des représentants des parents sont toujours appréciées.
    Conclusions
    Vive le Hockey sur Gazon, un sport d’équipe et de plein air ! … et le hockey en salle, alors ? La salle permet de ne pas couper la saison et d’améliorer la technique de canne. C’est donc un bon complément hivernal au « vrai hockey », le hockey sur gazon, un des très rares sports d’équipe sans violence ni excès financier.
    Le mouvement junior est en route !! De 14 joueurs en mai 1990, nous en comptons 100 en 2005. Aujourd’hui, nous réfléchissons au futur : quels projets, quelle relève ? C’est ensemble que nous les trouverons, soyez donc les bienvenus à nous joindre afin de préparer la suite.
    Vive le Hockey sur Gazon, un sport d’équipe amateur ! Donner et recevoir, c’est ainsi que nous concevons notre sport.
    Genève, le 3 mai 2005, Sandra Bourquin, Mireille et Nicolas Gisin

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