Dimanche 31 mai 2015, match contre Lugano. Après leur victoire de la veille face à Black Boys, Lugano pouvait encore accéder aux play-offs. Pour cela, il leur suffisait de nous battre avec une dizaine de buts d’écart. De notre côté, après notre victoire de la veille contre Luzerner SC, ce match n’avait aucune importance sur le plan comptable: nous jouerons de toute façon samedi prochain à Lucerne et le lendemain à Genève.

Pour notre huitième match en 16 jours (également le sixième en dix jours) et avant d’attaquer au moins un double week-end de play-offs, il n’était pas facile de se motiver pour un match de facto sans enjeu. Notre coach nous rappelait cependant qu’il s’agissait de notre dernière chance de corriger nos erreurs avant les matchs décisifs. Hors de question, donc, de brader les trois points.

Nous débutons bien et, après avoir manqué quelques occasions, c’est Pascal Zimmermann qui trouve l’ouverture suite à un bon travail de Cédric Dincq.

Lugano a fait venir trois argentins cette saison et, à peu de choses près, seuls ces trois joueurs (dont l’un ne dépasse jamais le milieu de terrain) touchent la balles, de sorte que nous ne devrions pas avoir de mal à maîtriser le jeu. Cependant, un laxisme coupable des lignes servettiennes permet à l’un de ces trois joueurs d’hériter de la balle dans notre cercle. 1-1.

Rapidement, nous reprenons l’avantage sur corner court grâce au meilleur buteur (à confirmer…) de la Ligue, que l’on ne présente plus: le belge Jean-Edouard Garreta.

Malheureusement, nouveau relâchement indigne et nouvelle égalisation. Heureusement, notre corner court fonctionne bien: 3-2 à la mi-temps suite au premier but sous nos couleurs de Lenni.

L’entraîneur de l’année remet chacun à sa place durant la mi-temps pour que les marquages se resserrent et notre jeu se durcisse («dans le bon sens du terme» aurait précisé quelqu’un).

Il ne sera malheureusement pas entendu et la seconde période sera plus compliquée qu’elle n’aurait dû l’être. Il est également vrai que nous avions été habitués à un environnement de jeu d’une autre qualité.

Bref. En fin de match et suite à un temps mort judicieux, nous parvenons à ajouter deux buts par Cédric Dingue et le soussigné.

Victoire 5-2. L’essentiel est acquis, pas de blessés, pas de cartons et pas de certitudes.

Place aux play-offs!

Matthieu Gisin