Ce n’est pas en raison de l’ampleur du score, encore moins pour la qualité du hockey pratiqué que ce match est à marquer d’une pierre blanche. Pour la première fois depuis le millénaire précédent, les 70 minutes du match entre le Servette HC et le Stade Lausanne se sont déroulées sous une pluie battante sans entraîner l’annulation ou l’arrêt des hostilités. Nos amis les sauterelles, grands amateurs des crachins genevois, doivent en être les premiers heureux.

Despite the fact it was an away game, the team was able to get more rest than before the game against Lausanne on the Saturday thanks to a delightfully late start time in Wettingen. The journey to Wettingen was standard – everyone ensured that they adequately hydrated and ate breakfast items worthy of sportsmen. Coach Pierre Coppin took advantage of the time to circulate the team to go over tactics and positioning, and to rectify some issues that had become apparent during the game against Lausanne.

The club in Wettingen was unusually quiet, certainly compared to the atmosphere of the final of the Championship there at the end of last season. Servette carried out their normal pre-match preparations with briefings and a warm-up in the streets of beautiful Wettingen before taking to the pitch. On there, everything seemed to be in order – shots were on target, the possession game kept its intensity and the corners were being pushed out quick. The team came out the dressing room ready to get the job done at the start of the match.

Dimanche 23 septembre 2012, l’équipe féminine de Servette jouait contre Lucerne. Ce que les Dames espéraient avant le match était de remporter leur première victoire en LNA.

Dans la première moitié du match, il y avait un bon jeu de chaque côté. Les deux équipes jouaient à peu près au même niveau et il y avait de bonnes actions, mais il n’y a eu aucun but marqué.

8:00 dimanche matin, rendez-vous à la gare de Cornavin. Heureusement pour nous, l’heure initiale du match fixée à 11:00 a été repoussée à 13:00, ce qui a permis à tout le monde de dormir deux heures de plus! Malgré cette heure de rendez-vous correcte, Pierre fait office de réveil-matin pour l’un d’entre nous en l’appelant pour lui demander ce qu’il faisait et où il était! Notre chère marmotte (Monsieur «un but par match pour les intimes») en est quitte pour faire le trajet aller tout seul avec le train suivant!

C’est donc bien réveillé que l’équipe arrive au terrain de Bâle, en avance, prête pour la préparation. Tout le monde est focalisé sur son match et sait que notre adversaire du jour ne devrait pas représenter un trop grand danger et qu’il devrait même nous permettre de faire fructifier notre goal-average. Cependant Pierre nous rappelle que notre match contre eux en coupe l’an passé s’était révélé beaucoup plus compliqué qu’attendu et que nous ne devons pas commettre l’erreur de les sous-estimer!

Après une relativement lourde défaite, on pourrait s’attendre à trouver une équipe avec un moral un peu entamé. Au contraire pourtant, l’idée d’affronter la même équipe, de s’améliorer et d’apprendre des erreurs de la veille a rendu l’équipe plus soudée et c’est avec une motivation des grands jours que nous rentrons sur le terrain, fières d’être là avec deux objectifs bien précis, se prendre moins de buts que le dernier match et en marquer au moins un.

Le match débute mieux que samedi, Rotweiss a un peu plus de peine à installer son jeu et les Servettiennes donnent tout. Mais malgré les efforts et le sacrifice de Sophie qui a laissé son os du petit doigt dans la lutte, le score à la mi-temps est le même que la veille, 0-3. La domination de Rotweiss semble incontestable… et pourtant.

Ce weekend, les Dames du Servette ont du pain sur la planche. Pour leur deuxième match en LNA, l’affrontement s’annonce costaud. Rotweiss Wettingen samedi en championnat et… Rotweiss Wettingen dimanche pour la Coupe de Suisse!

Au programme, une tactique de jeu défensive et un état d’esprit de guerrière. Nous savons que la tâche s’annonce difficile, mais l’objectif du weekend est clair. Faire au mieux et s’améliorer dimanche.

Nous avons rendez-vous au vestiaire deux heures à l’avance, pour bien rentrer dans l’esprit du match et se concentrer. Il règne un sentiment étrange: envie de bien faire et stress.