Vous le savez sûrement et si vous ne le savez pas encore, c’est que vous n’avez pas suffisamment suivi la TwittoNER ou le boubook de Zimer, le boubook de merci si vous voulez parler verlan, mais cette saison la 1ère a terminé 2ème (ne surtout pas inverser les chiffres, l’information s’en trouverait erronée).
Après une saison qui nous aura une nouvelle fois mené au 1 coin de la Suisse, la Suisse-Allemande (Bâle choix au vue de l’adversité), et beaucoup de travail de la part de tout le monde pour assimiler les nouvelles tactiques enseignées par notre Belge toqué avec tact mais sans tic (quoique…), le Servette termine 2ème du tour qualificatif avec 6 victoires dont une nulle, 3 nuls intéressants et vaincu, malgré que nous ne soyons que 12, uniquement par Rotwein Wettingen lors d’une fin de match épic et pic et colégram… qui vu tour à tour Mat, yeux de faucon (qu’il n’est pas toujours), obtenir un corner, quoi encore Ner? Non un corner… Matthieu allumer le casque du défenseur se trouvant sur la ligne, les 3 neurones de ce dernier se baladant encore tel un écran de veille Windows 98, pour enfin voir M. Gisin rater le penalty accordé ou jet de 7 mètre pour les fans de handball. Mat djeu!!!
Bref c’est fort d’une bonne dose de confiance, et non pas fort bref comme notre patience envers nos co-équipiers parlant le bourbin, que nous nous rendîmes dans la cité rhénane, non pas pour fêter Carnaval avec nos amis aux sifflets, ni pour une fois de se siffler des bières d’ailleurs, mais dans la ferme intention d’enfin accéder au graal, à ne surtout pas confondre avec excéder de gras. En demi-finale, les grenouilles de Lustrerne nous font face. Malgré un baromètre légèrement à la baisse depuis leur abat-jour d’entant, on s’entend que le match s’annonce comme une véritable guerre des tranchées. Après une 1ère mi-temps vierge de but, ce sont les casques à pointes qui piquent les 1er, et plutôt 2 fois qu’une. Ce n’est pas 1 mais bien 2 coups de fourchettes plantés dans les ambitions servettiennes. Le (gaz) moutarde nous montant au nez, la révolte viendra de l’imberbe Gaël. Sur deux contre-attaques éclair Wyss shoota de manière imparable, ne laissant aucune chance à la roquette, pas assez explosive sur le coup. Comme un symbole, le but de la victoire vint du poilu (mais peu chevelu) de l’équipe, Philippe, qui loin de faire l’ermite sur le coup, qualifie son équipe pour une première finale en 7 ans.
24h Chrono plus tard, il est enfin l’heure de la grande finale. Faim, les Servettiens n’ont plus après avoir réussi l’exploit d’ingurgiter une pizza bolognaise, des pâtes 4 saisons ou autres birchère musloeuf, trop concentrés pour ne pas mélanger les noms des spécialités culinaires de la région. Faim de victoire en revanche… Une dernière pointe de nostalgie en étant spectateur pas attentif de la petite finale remportée finalement par Lucerne malgré un gardien de Olten en état de grasse… Oh le teigneux.
La finale contre RWW (le club mais pas de Golf) s’annonce serrée. Nous connaissons nos adversaires par cœur, Steffens et Manolo en créateurs, Sylvan fait des blagues sous conditions, Angst qui tire dans tous les angles (et c’est pas juste pour la vanne) et Michel qui presse les oranges… Après avoir concédé une nouvelle fois le 1er but, Servette réagit bien. Sur un contre Arnaud Becuwe monte, bourre, crée de l’espace sur le terrain (en allemand on dit un Klar(s)feld) et adresse une longue passe permettant à Laurent d’égaliser et à Jean-Luc (non on ira au Petit Pal ce soir!!!) de s’étouffer de voir enfin son fils marquer. Malheureusement, un corner court plus tard Rotweiss reprend l’avantage, avantage 2ème service (bordel Roger pourquoi tu craques toujours contre Rafa).
Lors des dernières secondes du match, Nicki, notre gardien bourbin quitte sa cage afin de laisser place à un joueur supplémentaire, loin d’imaginer qu’il y sera de « retour » dans une poignée de seconde car ce con de Gisin se con struisi un but dont il aurait pu rêver toute sa vie, fusse le résultat final différent. Après un cafouillage dans le cercle adverse, au sol, gît s’un Gisin, tout heureux d’avoir catapulté un revers victorieux dans la toile d’araignée adverse nous laissant rêver à régner sur le hockey suisse.
Un malheureux but en prolongation, un mâle pas vraiment heureux qui remporte le titre de meilleur buteur, une médaille d’argent en verre, un verre à moitié vide et à moitié vide, une cérémonie protocolaire où l’on chante en allemand sans kilt ni chaussettes grenat, c’est donc marri (c’est quand on en a marre mais qu’on en rit) que nous quittons le lieu (celui-ci c’est comme le poisson pas comme la plie).
Bref nul n’est content, personne ne s’en contente, et c’est en comptant nos échecs et contant nos mésaventures passées que les joueurs, passés maîtres dans lard de fêter les défaites au goût acide à l’aide de breuvages amers, rentrent ensemble rue de la Tour-de-Boël (A Boël!!!) 6, bien au chaud dans leur petit palace de calme et de volupté.
Grégoire Conne
PS : Pour avoir un aperçu plus détaillé sur l’aspect sportif du week-end, je ne serais trop vous recommander la lecture de l’article du poilu susmentionné (ndlr: le rédacteur dudit article perd peut-être quelques cheveux ci et là, mais pas sa mémoire, et ne peut malheureusement pas se targuer d’une belle barbe comme Philou) se trouvant sur notre site internet.
Read More